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La chair ressentante.

[Tranche de vie et réflexions]


« Moi, c’est mon corps qui pense. Il est plus intelligent que mon cerveau. Il ressent plus finement, plus complètement que mon cerveau. Toute ma peau a une âme. »

— Colette, La retraite sentimentale


Il y a dans ces mots une vérité que l’on oublie souvent : notre corps ne se contente pas d’exécuter, IL SAIT.


Il perçoit avant même que l’esprit ne comprenne. Il envoie des signaux subtils, presque invisibles, pour nous rappeler ce qui est juste, ce qui nourrit, ce qui apaise et ce qui manque.

Pourtant, beaucoup d’entre nous ont oublié cette intelligence-là d'où les bore-out, burn-out et brown-out.


Moi, par exemple, j’ai depuis toujours vécu dans un corps douloureux. Et parce qu’il me faisait mal, je me suis longtemps coupée de lui.

La connexion me semblait trop difficile.

Il m’a fallu des années pour reconnaître ce qui se jouait réellement.

Mon corps était le réceptacle du monde. Les émotions alentours vibraient dans mes tripes.


Je le captais intensément. Trop intensément parfois.

Et c’est pour ça que mon corps criait si fort, si souvent.

À partir de là, j’ai commencé à faire la paix avec lui.

À comprendre que sa douleur parlait, qu’elle signalait, alertait, guidait.


À faire la différence entre ce qui appartenait aux autres et ce qui était à moi.

Revenir à mon corps, ce n’est pas simple, ce n’est pas linéaire — mais c’est une direction.


Aujourd’hui, je le considère comme un guide, une boussole.

Je reconnaîs les tensions qui disent « non » et les élans qui disent « oui ».


Cette forme de vérité profonde ne passe pas par la tête, mais par la chair.

Parce qu’en réalité, ressentir le monde dans sa chair est une capacité extraordinaire.


ree

Et toi, comment définirais-tu ta relation entre l'extérieur et ton corps ?

Passez de l'ombre à la lumière.


Je suis Edith Pradalie et j'accompagne la vie dans toutes ses dimensions.



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