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Photo du rédacteurEdith Pradalié

Témoignage d'une passeuse d'âmes.


C'est notre premier RDV officiel. J'ai 20 ans, lui, 25 et je l'ai attendu toute ma vie.

On discute sous les étoiles devant la porte de sa coloc’’ et de façon inattendue il me lance un : « Tu sais Édith, je dois t'avouer un truc… Une entité est amoureuse de moi et m'empêche d'être avec une femme. »

À cet aveu, j'éclate de rire. Oui, si ça peut te faire plaisir... On ne me l'avait jamais faite celle-là...

Dans ma famille, on est habitué aux choses inexpliquées, ma grand-mère maternelle étant coupeuse de feu, mais je n'ai pas été élevée avec la croyance des fantômes, tout ça tout ça.

Je fais donc fi de ses avertissements et m'approche pour l'embrasser.

Ce n'est pas un « fantôme » qui va m'empêcher d'être avec l'homme que j'ai choisi quand même, merde !

........

Il est 3h du matin à l'horloge de ma voiture. Cela devient une habitude maintenant de se laisser happer par le temps en sa présence. Alors que nous sommes en train de débattre sur un sujet philosophique, je suis saisie d'effroi : « Putain, elle est là ! ». M. me regarde sans surprise et me demande « tu la vois ? ». Ce que je suis en train de vivre en cet instant est indescriptible. J'ai vu et surtout j'ai RESSENTI. Ressenti, une espèce de bouffée, de vague qui submerge toutes les cellules de mon corps et les emporte je ne sais où.

J'entends M. me répéter : « Sors de la voiture.... Édith, sors de la voiture !»

La panique gagne du terrain lorsque je me rends compte que mon corps ne m'obéit plus et que je suis INCAPABLE de quitter cette satanée voiture.

M. sort, fait le tour de l'habitacle et me prend le bras pour que je puisse retrouver le contrôle de mon véhicule terrestre. Une fois dehors, je suis hébétée, ai peur et me trouve stupide.

Ce soir-là, j'ai vécu ma première expérience consciente avec une entité.

Le lendemain dans la nuit, je me rêve endormie et je l'entends, elle : « tu vas le quitter, tu vas le quitter, tu vas le quitter. » Dans mon rêve encore, je me réveille, impuissante, avec les membres pétrifiés.

Ma paralysie dure le temps que je lui dise « oui, oui, c'est fini, c'est fini. »

Une fois réveillée -pour de vrai, cette fois-ci ! -, je me suis moquée de moi-même.

Cela ne peut pas exister. La paralysie du sommeil existe. Elle est connue et reconnue par la science... Une angoisse intense peut également générer une paralysie... Non ! Non ! Tout ça n'existe pas !


J'ai donc continué ma relation avec M.

J'avais beau me dire que ce n'était pas réel, certains jours, je ressentais sa présence de façon tellement intense que je mettais la TV à fond pour m'oublier.

Puis, j'avais parfois droit à des attaques... C'est ainsi que je les ai nommées avec le temps.



Elles avaient lieu n'importe quand et n'importe où : au supermarché quand je faisais mes courses, à la BU, devant mon ordi et même pendant les soirées étudiantes. De manière inopinée et brutale, je sentais une force qui voulait entrer en moi. Côté sensations physiques, ça ressemble aux moments juste avant de s'évanouir. Vous voyez ?


C’était inconfortable à souhait.

Les présences et les attaques ont duré le temps de notre relation : 3 ans d'une intensité folle.

Puis... RIEN.... RIEN de très douloureux.

J'ai donc pris mon parti : mes ressentis devaient être plus « psychologiques » que réels.

........

Quelques années plus tard je me suis retrouvée dans une relation toxique triangulaire...Ouais, j'aime bien quand ça secoue apparemment.

J'étais extrêmement fatiguée, fatiguée au point d'être incapable de suivre une conversation. Je me sentais à côté de moi, sans énergie, vide. Le pire dans tout ça ? Ne pas pouvoir se reposer. Impossible pour moi de faire une sieste même dans cet état d'extrême fatigue.

Puis, il y avait ces douleurs à l'omoplate gauche, incessantes, comme des coups de couteaux...

Mon premier réflexe fut d'appeler mon généraliste. Je devais sûrement avoir un problème physique, une anémie, une carence, une maladie quelconque bref quelque chose quoi... RIEN... Je n'avais RIEN ! La prise de sang était OK.

J'étais au bout de mes espérances d’une vie remplie d’énergie, ne sachant plus quoi faire quand une amie d'une amie me donne un contact en me disant : « Contacte Nathalie (Nathalie Jardim), elle pourra t'aider ! »

J'envoie donc un texto à cette personne ne sachant pas qui elle est, ni ce qu'elle fait.

« Bonjour, je m'appelle Édith, je vous contacte de la part de Ma. Voilà, en ce moment, je suis exténuée sans aucune raison. Je ne peux même pas me reposer. J'ai fait un check-up médical. Je me sens éteinte et ne sais plus quoi faire. Ma. m'a dit que vous pourriez m'aider. Merci. »

Le lendemain, Nathalie, m'apprend qu'elle nettoie les gens et les lieux (entre autres) et que j'ai « un sacré dossier » collé à moi. Je m'en occupe, me dit-elle et te fais un débrief dans deux jours.

Deux jours plus tard, la « couverture de fatigue » - j'ai donné cette étiquette à la sensation que je ressens quand des entités se collent dans mon énergie- s'était envolée et je retrouvais peu à peu mon énergie de vie.

Ce jour-là, j'ai vécu ma première acceptation de l’existence des entités/fantômes/énergies... On les appelle comme on veut, hein... En ce qui me concerne, je les nomme « entités » ou « tiques » / « morbacs » quand elles s'accrochent un peu trop. 🙂

........


Le temps a passé. Je consultais de nombreux thérapeutes pour éradiquer ce problème « ENTITÉS » Se faire bouffer l'énergie, ça va deux minutes, quoi !

J'étais régulièrement envahie, une entité chassant une autre, un soin pourchassant un autre.

J'en avais ras le cul ! Et je pèse ma vulgarité.

Avec le temps, j'ai commencé à développer d'autres « maux » : mes rêves étaient « dégeu », dès que je fermais les yeux, le soir, je voyais des visages tout aussi « dégeu »... Je vous écris mon histoire avec les mots qui me venaient à l'époque lorsque je vivais tout ça... Depuis, nous avons fait la paix.

Je n'en pouvais plus. Je me sentais « attaquée » dans mon intégrité physique, puisque la fatigue, les douleurs me traversaient... Sensation que ma vie ne m'appartenait plus.

Vers l'âge de 33 ans, j'ai commencé un travail sur les annales akashiques et une thérapie énergétique intégrée avec Sabine (Sabine Lamarche) qui a duré 3 ans.

Bien évidemment, le dossier « ENTITÉS » revenait sans cesse et il faut savoir que lorsqu'un sujet m'agace (pour ne pas dire autre chose), je me transforme en un gigantesque monstre RÂLEUR.

Sabine, avec toute la douceur dont elle est pourvue m'annonce un : « Édith, d'après tout ce que tu me dis, il semblerait que tu sois une passeuse. Tant que tu n'accepteras pas ton rôle, tu ne résoudras pas ta fatigue. »

Et là, avec toute la râlerie dont je suis pourvue, je m'entends lui répondre : « Putain, j'en ai plein le cul. Je m'en fous moi des morts, ce sont les vivants qui m'intéressent. Je veux juste qu'ils me lâchent la grappe et qu'ils arrêtent de me faire chier. » Bien sûr, tous ces mots enveloppés dans une attitude d'enfant frustrée, en déni total et en forte rébellion.

Je remercie profondément Sabine pour toute sa patience et sa douceur. Je lui ai envoyé de sacrées énergies de colère.

Sabine m'a accompagnée dans l'acceptation de mon identité de passeuse. Elle m'a renvoyée à ma propre responsabilité. Au lieu de faire appel à des praticiens, je devais moi-même faire les passages.



Je me suis donc exercée à dégager les énergies qui m'encombraient. Cela a été coûteux pour moi d'accepter ce rôle et de me faire confiance. J'ai mis des années. Maintenant dès que je ressens ma couverture de fatigue ou une douleur à l'omoplate gauche, je prends un temps pour ouvrir la porte et accompagner les énergies à traverser le seuil.

Puis, il y a quelques mois, j'ai senti qu'il était temps d'accepter pleinement cette identité. Je me sentais enfin prête à assumer ce rôle. Assumer ce rôle de passeuse dans le matériel et le pragmatique (le plus facile pour moi à faire puisque c'est du tangible et du concret. Vive le coaching !) et assumer ce rôle dans la vibration et l'énergétique (Là, c'est une autre histoire. Mettre 40 ans à assumer une capacité sans râler, qui dit mieux ?)

J'ai donc appelé Nathalie (qui ne m'a jamais lâchée et dont c'était la spécialité) pour qu'elle soit ma guide dans cette traversée. Son écoute et sa présence m'ont permis de poser un cadre dans cette nouvelle pratique.*

Je vais donc à partir d'aujourd'hui, assumer pleinement cette identité de passeuse en offrant mes services de libérations énergétiques en tarif libre. Il suffira de me contacter par mail : epradalie@amshacoaching.com ou par téléphone : 06 07 46 22 45.

Mon activité principale reste pour le moment le coaching de vie. 🙂

(Je me réserve l'autorisation de refuser certains soins. La libération énergétique ne remplace en rien un soin médical. Tous deux sont complémentaires. Merci de faire le nécessaire auprès de votre médecin.)


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*Ce récit m'est propre. J'évoque ici ma relation étroite avec l'invisible et vous en partage quelques anecdotes. Les symptômes décrits m'appartiennent. Je ne détiens pas la vérité, juste mon expérience. Merci de prendre ce qui vous fait écho et de laisser le reste.


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Que fait une passeuse d'âmes ?


Une passeuse d'âmes est une gardienne du seuil. Elle accompagne les personnes et les énergies à passer les portes vibratoires et de conscience.

Une passeuse peut agir dans la vie matérielle, ce que je fais déjà en tant que coach, où j'accompagne les passages de vie importants (deuil, reconversion, changements de vie, transition). Je facilite ainsi aux personnes le passage de ces portes afin qu'elles se réalisent sur leur propre chemin.

Quand faire appel à mes services en tant que passeuse vibratoire (libération énergétique) :

– Grosse fatigue avec perte de concentration et difficultés à récupérer.

– Ressentir des émotions qui n'ont pas lieu d'être.

– Douleurs dans le corps.

– Impression d'être à côté de sa vie, de soi.

– Lorsqu'on est dans un environnement toxique.

Quand faire appel à mes services de passeuse de conscience (Coach) :

Tout ce qui touche à des changements de vie. Sortir d'un état pour entrer dans un autre, fermer une porte pour en ouvrir une autre : transition professionnelle, confiance en soi, briser des schémas répétitifs, trouver sa voie etc. Le coaching est une pratique concrète avec des résultats mesurables et qui demande un véritable engagement de votre part. L’objectif pour moi est de vous rendre autonomes.


A tout bientôt ici et là

Edith, accompagnatrice des passages et des transitions de vies.



Edith Pradalié, Fondatrice d'AmshaCoaching.


www.amshacoaching.com

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